Si le congé de maternité est un droit inaliénable pour la salariée enceinte, celle-ci doit tout de même informer son employeur des dates prévues de son absence par le biais d’un courrier de congé maternité. Il est vivement conseillé à la salariée de faire parvenir son courrier à son employeur par lettre avec accusé de réception, au moins un mois avant la date de début du congé.

Ce que doit comporter le courrier

Le courrier de congé maternité que la salariée enceinte adresse à son employeur doit reprendre l’identité complète de la salariée en en-tête. Puis, il convient dans le premier paragraphe de rappeler le droit au congé maternité alloué par l’article L 126-26 du Code du travail. La salariée enceinte devra également préciser la date de début de son congé maternité, la durée de celui-ci, et la date prévue de fin du congé. Bien sûr, tout ceci est basé sur la date prévue pour l’accouchement qui peut être différente de la date réelle.

Si l’accouchement intervient en avance, la salariée bénéficie tout de même du temps de congé postnatal basé sur la date initialement prévue. En cas d’accouchement plus tardif, la période postnatal commencera à courir à la date réelle de l’accouchement et ne correspondra donc plus à ce qui était mentionné dans le courrier. L’employeur ne peut pas tenir rigueur à la salariée de cet état de fait.

Les documents à joindre au courrier

Au courrier de congé maternité, la salariée enceinte devra joindre impérativement un certificat médical attestant de sa grossesse. Si le médecin a d’ores et déjà prescrit un congé pathologique supplémentaire, d’une durée de 14 jours précédant la date de début du congé maternité, il sera intéressant de joindre ce document également.

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