Lors de la naissance de son enfant, le père a droit lui aussi à prendre quelques jours de congés supplémentaires afin de profiter des premiers instants de son nouveau-né. Deux dispositifs sont mis en place : le congé paternité et le congé naissance. Durées et dispositions différentes, petit tour des différentes modalités.

Le congé paternité

Le congé de paternité est un congé qui est octroyé au salarié lors de la naissance de son enfant. La durée du congé est de 11 jours calendaires pour une naissance simple, et de 18 jours calendaires pour des naissances multiples. Le congé paternité doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance de l’enfant et les jours doivent être posés consécutivement. En revanche, le congé paternité n’est pas obligatoirement consécutif au congé de trois jours pour naissance. Ils ne sont pas non plus substituables l’un à l’autre.

Le congé naissance

Le congé de trois jours pour naissance ou adoption s’adressant au secteur privé concerne toute naissance ou arrivée au foyer d’un enfant adopté ou en vue de son adoption. Pour une naissance, les seules conditions d’obtention sont d’être salarié et de travailler en France. Aucune condition d’ancienneté de travail n’est requise. Si les parents de l’enfant ne sont pas mariés, le père peut bénéficier du congé de naissance s’il a reconnu l’enfant à sa naissance et s’il vit en concubinage avec la mère.

Ces trois jours de congé naissance peuvent être pris en une ou plusieurs fois, selon l’accord avec l’employeur. Dans tous les cas, l’employeur ne peut refuser l’octroi de ce congé. En cas de naissance multiples, la durée du congé naissance n’est pas allongée. Le salaire est bien évidemment maintenu pendant ce congé, mais également les heures supplémentaires qui sont généralement effectuées par le salarié durant ces jours d’absence.

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