Allocation chômage et démission font plutôt mauvais ménage. En effet, un salarié qui vient de voir son contrat de travail rompu avant son terme aura, dans le cas d’un licenciement, droit au bénéfice de l’allocation de retour à l’emploi. Par contre, le salarié qui aura été à l’initiative de la rupture du contrat en présentant sa démission ne rentre normalement dans le cadre du bénéfice de l’allocation chômage.

Allocation chômage et démission : peut on avoir droit à l’allocation en étant démissionnaire ?

En principe, l’allocation de retour à l’emploi est réservée aux personnes ayant été privées contre leur gré de leur emploi. C’est le cas du licenciement quand il n’est pas motivé par une cause réelle et sérieuse ou une faute lourde ou grave.

Le salarié démissionnaire, même s’il ne bénéficie pas des mêmes droits que le salarié issu d’un licenciement, aura droit à être indemnisé au titre de l’allocation de retour à l’emploi.

En particulier si la démission a un caractère légitime aux yeux de la caisse d’assurance chômage, et dans tous les cas suite au réexamen du dossier quatre mois après la fin du contrat de travail.

Allocation chômage et démission : le délai de carence obligatoire

Nous l’avons vu, un salarié démissionnaire peut bénéficier de l’allocation de retour à l’emploi, mais il n’a pas tout à fait les mêmes droits qu’un salarié licencié. Le demandeur d’emploi qui vient de subir un licenciement verra le versement de son allocation de retour à l’emploi souffrir d’un délai de carence de sept jours.

Pour ce qui est du salarié qui a volontairement décidé de mettre fin à son contrat de travail en présentant sa démission, le délai de carence qui sera appliqué sera alors de quatre mois.

Source : travail-emploi.gouv.fr

Les autres articles sur l'ARE