Les prélèvements obligatoires sont une nécessité pour financer les dépenses et le fonctionnement d’un Etat. Mais les taux différent d’un pays à l’autre et la France se situe parmi les pays avec les prélèvements obligatoires les plus élevés. Récemment, le Gouvernement de François Hollande a publié les chiffres et les prévisions jusqu’à la fin du quinquennat. Quels sont les chiffres et les prévisions ?

Prélèvements obligatoires : Définition

Les prélèvements obligatoires servent aux dépenses des administrations et des services publiques (l’Etat, la sécurité sociale, la construction d’infrastructures...) et pour une faible part pour les institutions européennes. Les sommes sont perçues par le biais d’impôts directs ou indirects versées par des personnes physiques (les particuliers) ou morales (les entreprises).

Les prélèvements obligatoires se retrouvent sous trois formes :

  1. les impôts
  2. les cotisations sociales
  3. et les taxes fiscales.

Certains prélèvements ne rentrent pas dans cette catégorie car ils ne concernent pas l’ensemble de la population, comme la redevance télévision, les timbres fiscaux, etc…

Les prélèvements obligatoires en chiffres

Le taux de prélèvements obligatoires en France s’élève à 44.5% du PIB (Produit Intérieur Brut) en 2012. C’est l’un des pourcentages les plus élevés de la zone euro, celui-ci se situant aux alentours de 40% ce qui est bien supérieur à celui des Etats-Unis ou du Japon.

Les cotisations sociales (maladie, chômage, retraite…) représentent à elles seules 39% des prélèvements obligatoires contre seulement 6% pour l’impôt sur le revenu et 0.5% pour l’ISF.

Quelles sont les prévisions ?

Les prévisions seront revues à la hausse dans les prochaines années. Le mercredi 17 avril dernier, le Gouvernement a présenté sa stratégie pour baisser le déficit public de la France du taux de 3.7% du PIB à 0.7% en 2017.

Pour maintenir cet objectif, les prélèvements obligatoires devraient atteindre un taux de 46.3% du PIB en 2013 et 46.5% en 2014, soit une hausse de 6 milliards d’euros a estimé le Ministre de l’Economie, Pierre Moscovici. Une stratégie qui combinera la hausse des cotisations, des prélèvements, la poursuite de la chasse aux niches fiscales et la lutte contre la fraude fiscale. Mais les institutions également vont devoir faire un effort à partir de 2014 : les dépenses de l’Etat, des collectivités et de la Sécurité Sociale verront leurs dépenses à la baisse.

Il faudra attendre la fin du quinquennat pour espérer voir une baisse des prélèvements obligatoires.

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