Hausse du prix des timbres en 2026 : ce que La Poste prévoit pour janvier
La Poste augmente le prix des timbres et de certains services en 2026. Voici à quoi s’attendre.

À partir du 1er janvier 2026, La Poste prévoit de mettre en œuvre une nouvelle hausse des tarifs postaux, en moyenne de 7,4 % et jusqu’à 9,35 % sur certains produits comme la lettre verte. Cette deuxième augmentation est justifiée par la baisse des volumes de courriers et des pertes estimées à 500 millions d’euros par an. Découvrez ce qui change concrètement, pourquoi et comment vous organiser pour maîtriser votre budget.
Pourquoi les tarifs postaux augmentent-ils en 2026 ?
En 2026, les tarifs de La Poste vont connaître une nouvelle flambée. C’est la deuxième augmentation d’ampleur en deux ans, avec une moyenne de 7,4 % sur les timbres, les lettres, les services recommandés et même les colis. Cette hausse, annoncée par le groupe La Poste dès juillet 2025, s’inscrit dans une stratégie conçue pour faire face à la baisse du volume des courriers physiques. Mais pour les usagers, particuliers comme professionnels, l’addition commence à peser lourd.
Une augmentation moyenne de 7,4 % du prix des timbres
Dès le 1er janvier 2026, La Poste appliquera donc une hausse générale de 7,4 % sur tous les produits courrier et colis, comme annoncé le 28 juillet dernier. Cette révision suit déjà une augmentation moyenne de 6,8 % subie par les Français au cours de l’année 2025.
Colissimo, recommandé, international : des augmentations à prévoir
- Lettre recommandée (20 g) : le prix va passer de 5,75 € à 6,11 € (+6,5 %)
- Lettre services plus : tarif de 3,15 € à 3,47 € (+10,2 %)
- E-lettre rouge (distribution J+1) : de 1,49 € à 1,60 € (+7,4 %)
- Lettre internationale (jusqu’à 20 g) : de 2,10 € à 2,25 € (+7,1 %)
- Colissimo (France et international)) : hausse atténuée d’environ 3,4 %, soit moins marquée que pour le courrier.
Comment La Poste justifie-t-elle cette hausse du prix des timbres ?
Face aux critiques, La Poste me en avant des arguments économiques. Le service postal devient de plus en plus difficile à financer. Le recul massif des volumes envoyés fragilise le modèle, tandis que l’État ne compense plus totalement les pertes. La hausse des prix est donc présentée comme un « ajustement nécessaire » pour pérenniser un service en transition.
Un service universel de plus en plus coûteux à maintenir
La Poste explique que cette hausse est indispensable pour maintenir le service universel postal, qui implique une distribution six jours sur sept partout en France, malgré la baisse continue des volumes de courrier.
500 millions d’euros de pertes chaque année
Le PDG Philippe Wahl souligne que La Poste subit une perte annuelle d’environ 500 millions € de chiffre d’affaires lié à la chute des envois postaux, bien que le groupe ait généré 34,6 milliards € de revenus. Le déficit structurel est aggravé par une non‑compensation partielle par l’État, évaluée à 1,2 milliard € en 2023.

Les Français face à la hausse du prix des timbres en 2026
Cette nouvelle hausse n’épargne personne. Qu’il s’agisse des ménages qui envoient leurs courriers personnels, des retraités peu à l’aise avec les alternatives numériques, ou encore des petites sociétés qui utilisent encore les services postaux classiques, tous les profils sont impactés. La facture grimpe, alors que beaucoup constatent une baisse de la qualité ou de la rapidité dans la distribution. Certains se tournent vers des solutions hybrides comme l’e-lettre rouge, d’autres envisagent de limiter drastiquement leurs envois.
Petites entreprises, retraités, particuliers : qui va payer ?
L’ensemble des utilisateurs sera concerné : particuliers, retraités, petites entreprises et associations feront face à la hausse. Selon La Poste, le budget annuel moyen par ménage consacré aux services postaux est de 28 €/an en 2025, et devrait diminuer d’environ 6 % en 2026 en raison de la réduction des envois totaux.
La e-lettre rouge comme solution contre l’augmentation du prix des timbres ?
La e-lettre rouge, qui remplace le timbre rouge traditionnel depuis 2023, permet un envoi numérique jusqu’à 20h pour une distribution le lendemain, à 1,60 € en 2026. La Poste propose aussi des remises via le service Montimbreenligne pour les timbres imprimés à domicile, selon le poids de la lettre.
Comment limiter l’impact de la hausse des tarifs postaux ?
Face à des hausses quasi inévitables, il existe malgré tout des leviers pour réduire la note. Choisir le bon format, anticiper ses envois, ou utiliser des services en ligne permet de faire quelques économies. Les utilisateurs les plus réguliers, comme les professionnels, peuvent aussi comparer les alternatives entre lettre verte, recommandée ou e-lettre pour choisir le meilleur rapport efficacité-prix selon leur usage.
Les astuces pour payer vos envois moins cher
- Utiliser Montimbreenligne pour obtenir des tarifs réduits en imprimant vos propres timbres.
- Privilégier la e-lettre rouge pour les envois urgents, moins chère que la lettre recommandée.
- Comparer les offres selon l’urgence, le suivi et le budget.
Acheter des timbres avant 2026, est-ce économique ?
Acheter des timbres avant le 1er janvier 2026 peut permettre de profiter des anciens tarifs, notamment pour la lettre verte, dont le prix va passer de 1,39 € à 1,52 €. Cela peut être utile pour les envois planifiés avant l’entrée en vigueur de la hausse.
Lettre verte, e-lettre, recommandé… Que choisir ?
- Lettre verte : économique, mais ralentie (distribution en J+2 ou J+3 selon service), prix désormais à 1,52 €.
- E‑lettre rouge : rapide (J+1), à 1,60 €, compétitive pour les envois urgents.
- Lettre recommandée / Services Plus : services sécurisés avec suivi, mais nettement plus chers, à partir de 6,11 € ou 3,47 € respectivement