Les aides au transport sont destinés à financer les déplacements des demandeurs d’emploi dans le cadre de leur recherche d’emploi. Il en existe trois principales. Parmi elles, les bons de déplacement qui permettent la prise en charge d’une partie des frais de déplacement automobile.

Qui peut bénéficier des bons de déplacement ?

A l’inverse des bons de réservation (destinés aux billets d’avions ou de trains), les bons de déplacement ne sont destinés qu’à certaines catégories de demandeurs d’emploi. Toutefois large, ce public se compose des personnes en CRP (convention de reclassement personnalisé) ou en CTP (contrat de transition professionnelle). Sont également concernés par les bons de transport les bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, ASS, AAH, ATA), les demandeurs d’emploi non indemnisés ou percevant le montant minimum de l’allocation de retour à l’emploi, ou encore les personnes en contrats aidés.

A quoi servent les bons de déplacement ?

Les bons de déplacement ont été prévus pour que le coût des déplacements en matière de recherche d’emploi ne soit plus un frein pour les demandeurs, particulièrement pour les plus touchés par la précarité. Les bons de déplacement constituent une participation financière aux frais engendrés par des déplacements en voiture. Ces bons de transport peuvent servir lors d’un entretien d’embauche ou pour passer un concours d’accès à la fonction publique. Il peut également s’agir de suivre des ateliers de formation qui s’inscrivent dans la démarche générale de recherche du demandeur d’emploi ou encore dans le cadre d’une création d’entreprise dont le montage nécessite de nombreux déplacements.

Le montant des bons de déplacement

Les bons de déplacement sont calculés en fonction de la distance kilométrique parcourue. Pour définir cette distance, le conseiller pole emploi utilise le site via-michelin.fr. Le demandeur d’emploi est indemnisé à hauteur de 20 centimes du kilomètre, dans une limite de 200 € par jour.

Cette aide financière est donc une aide à la mobilité qui consiste en une indemnité kilométrique destinée à assurer la prise en charge des frais de déplacement. Cette aide financière ne peut toutefois être allouée que sur présentation de justificatifs, qu’il s’agisse de preuves de frais de transport, de billets de transports publics, de ticket de transport en commun, et de toutes autres pièces justificatives liées aux transports avec un véhicule personnel et effectués dans le cadre d’un retour à l’emploi.

D’autres aides à la mobilité

D’autres aides existent pour permettre aux demandeurs d’emploi de se déplacer dans le cadre d’un entretien d’embauche par exemple. C’est notamment le cas des bons de réservation qui permettent aux personnes indemnisées au titre de l’assurance chômage de bénéficier d’un tarif préférentiel sur les déplacements en train dans les limites du territoire national. Les chômeurs peuvent bénéficier d’une prise en charge forfaitaire de leurs déplacements en train, laissant à leur charge le montant de 64 € pour régler leur billet de train. Une aide qui n’est valable que pour un aller retour.

En revanche, l’aide aux bons de transport pour la Sncf permet une prise en charge complète des frais de rail. La demande doit être faite auprès du conseiller pôle emploi avant tout trajet réalisé. Sans demande préalable la prise en charge ne pourra pas se faire.

Pour les personnes en situation de handicap

Pour l’aide à la mobilité des personnes handicapées il existe une aide au transport de personnes visant à l’installation d’un équipement adapté sur le véhicule personnel (carte d’invalidité et permis de conduire exigés) ou sur le véhicule d’un accompagnateur, ou encore dans le remboursement des frais de taxi. Cette aide destinée à aider les personnes en situation de handicap à sortir plus doit permettre de favoriser l’insertion vers l’emploi ou le maintien dans l’emploi existant (aide au trajet vers le lieu de travail).

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