Pour payer moins d'impôt en 2024, pensez à réaliser ces formalités avant de valider votre déclaration de revenus.

D’ici quelques jours, il ne sera plus possible de déclarer ses revenus 2023 sur la plateforme de l’administration fiscale. Avant la clôture du portail numérique, pensez à réaliser ces formalités pour réduire le montant de votre impôt.

Jusqu’à quand peut-on valider la déclaration d’impôt 2024 ?

Depuis plusieurs semaines, les Français ont pour obligation comme chaque année de déclarer à l’administration fiscale les revenus perçus en 2023. Si certains optent pour le format papier, d’autres peuvent réaliser cette démarche en ligne et ainsi bénéficier d’un délai plus conséquent pour finaliser cette formalité qui peut s’avérer être contraignante et source de stress.

La déclaration d’impôt au format papier d’ores et déjà clôturée

En effet, depuis le 21 mai dernier, la campagne déclarative 2024 au format papier est d’ores et déjà clôturée. Prisée par ceux qui peinent à utiliser l’outil informatique, ce mode de déclaration d’impôt est toutefois moins avantageux que la version numérique, qui permet des modifications jusqu’à la clôture de la plateforme déployée par l’administration fiscale.

La déclaration de revenus en ligne encore accessible durant quelques jours

Les citoyens dont la majeure partie déclare ses revenus en ligne peuvent effectivement réaliser pendant quelques jours encore certaines formalités qui visent à réduire le montant de leurs taxes. Jusqu’au 30 mai pour les résidents des départements 20 à 24 et jusqu’au 6 juin pour ceux qui vivent au sein des départements 55 à 976, des modifications et déclarations supplémentaires sont possibles.

Quelles sont les formalités à réaliser avant de valider votre déclaration ?

Pour grappiller encore quelques euros supplémentaires sur l’impôt dû au titre des revenus déclarés cette année, certaines formalités doivent impérativement être réalisées avant la validation définitive de votre démarche. Voici lesquelles.

Déclarez les frais de scolarité de vos enfants

Crédit d’impôt pour les frais de garde d’enfants ou pour du soutien scolaire à domicile, augmentation du nombre de parts fiscales pour les parents isolés… En plus de ces dispositifs bien connus, il existe de nombreuses petites réductions d’impôt souvent négligées lorsqu’on a des enfants.

Par exemple, des réductions sont disponibles pour les frais de scolarité. Vous pouvez bénéficier d’une réduction annuelle de 61 euros si votre enfant est au collège (case 7 EA), de 153 euros s’il est au lycée (7 EC), et de 183 euros s’il poursuit des études supérieures (7 EF).

Attention : pour en bénéficier, votre enfant doit être rattaché à votre foyer fiscal.

Rattachez ou détachez votre enfant

L’année où votre enfant atteint sa majorité, vous pouvez choisir de l’intégrer à votre foyer fiscal en cochant la case appropriée (rubrique D de la page 2), à condition qu’il soit étudiant. Ce rattachement vous permet de bénéficier de la réduction d’impôt pour frais de scolarité ainsi que d’une demi-part supplémentaire de quotient familial.

En revanche, si votre enfant n’est pas intégré à votre foyer fiscal, vous pourrez déduire jusqu’à 6.674 euros de pension alimentaire, mais vous perdrez une demi-part. Il est essentiel de bien évaluer pour choisir l’option la plus avantageuse. N’oubliez pas de procéder au rattachement dès la première année, car cette décision est irréversible.

Faites valoir vos droits aux exonérations sur les revenus issus de jobs étudiants

Les jobs étudiants n’ont pas besoin d’être déclarés tant qu’ils ne dépassent pas trois fois le SMIC (soit 5.204 euros). De même, les gratifications de stage et les salaires des apprentis ne sont pas à déclarer s’ils restent en dessous du montant annuel du SMIC (20.815 euros). Si ces montants sont mentionnés, il faut les supprimer et indiquer « 0".

Il est également crucial de rappeler aux familles qu’une réduction d’impôt est prévue pour ceux qui financent l’hébergement de leurs proches en EHPAD. En cochant la case 6GU, elles peuvent déduire un quart des sommes payées, avec une limite de 10.000 euros.

Pensez aux frais réels

Pour les travailleurs ayant des dépenses professionnelles élevées, il peut être avantageux d’opter pour les frais réels. Cette option devient intéressante si les frais engagés (transport, repas, etc.) dépassent la déduction forfaitaire de 10 % appliquée automatiquement aux salariés. Il est essentiel de bien conserver tous les justificatifs.

Il existe aussi une case spécifique (0XX) pour déclarer des revenus exceptionnels (indemnités de retraite, rattrapage de salaires, indemnités prud’homales, etc.). Cette case permet de limiter l’imposition en tenant compte du quotient familial.

Déclarez vos dons aux associations

N’oubliez pas de déclarer les dons effectués au cours de l’année précédente. Ceux-ci ouvrent droit à une réduction d’impôt de 75 % des montants versés (plafonnée à 1.000 euros) s’ils sont destinés à des organismes d’aide aux personnes en difficulté (case 7UD). Si les dons sont destinés à des organismes d’intérêt général (case 7UF), la réduction est de 66 % des sommes versées, avec une limite de 20 % du revenu imposable.

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