Dès fin février 2024, les forfaits Bouygues Télécom subiront une nouvelle hausse des prix. Découvrez à quoi vous attendre ainsi que les recours possibles.

En pleine période d’inflation, les opérateurs tirent eux aussi leur épingle du jeu en augmentant les prix des forfaits de leurs abonnés. Chez Bouygues Télécom, les factures augmentent elles aussi de quelques euros par mois, sans que les clients bénéficient toutefois de services supplémentaires. Quels sont les recours possibles face aux hausses des tarifs pratiqués par votre opérateur ? On vous dévoile ici vos droits.

Pourquoi Bouygues Télécom va augmenter ses prix en février 2024 ?

Après une première hausse des prix en septembre dernier, l’opérateur mobile Bouygues Télécom annonce une nouvelle augmentation des tarifs de ses forfaits à compter du 23 février 2024. À l’heure où l’inflation impacte de plein fouet le porte-monnaie des Français, de nombreux clients des offres Internet et de téléphonie mobile du groupe doivent s’attendre à voir leurs prochaines factures mensuelles enfler de quelques euros encore.

Une hausse des prix des forfaits qui suit l’inflation

Hausses du prix de l’énergie, du carburant, des matières premières et de l’alimentaire sont désormais le lot quotidien des familles qui doivent désormais compter pour s’en sortir.

Bouygues Télécom, au même titre que de multiples autres opérateurs, surfe donc sur la situation économique du moment pour générer davantage de profit chaque mois.

Des clients qui subissent une augmentation sans contrepartie

Pour expliquer cette nouvelle hausse des prix, Bouygues Télécom évoque des investissements pour améliorer la qualité de son offre. Dans les faits, c’est sans aucune contrepartie que les clients de l’opérateur devront se heurter à l’augmentation de leurs factures. Aucun service supplémentaire n’est promis aux abonnés qui devront simplement payer chaque mois davantage pour la même offre que celle dont ils disposent actuellement.

À quelle hauteur les forfaits téléphoniques Bouygues Télécom vont-ils augmenter ?

En fonction de la nature de l’offre Bouygues Télécom dont les clients bénéficient, les répercussions de l’augmentation de février 2024 seront plus ou moins conséquentes. En effet, si certains forfaits téléphoniques ne vont augmenter que de 1 ou 2 €, les prix des offres Bbox fibre ou ADSL, lui, sera révisé à hauteur de 4 €. Chaque mois, les abonnés devront s’acquitter de sommes supplémentaires pour continuer à profiter des services auxquels ils ont souscrit.

Quels sont les recours en cas de hausse du prix de votre forfait mobile ?

Lassés de subir autant d’augmentations simultanées, certains Français font le choix de dire non à la hausse des prix des forfaits Bouygues Télécom, et ces derniers sont dans leur droit. En effet, lorsqu’un opérateur, quel qu’il soit, décide d’augmenter les tarifs d’une offre, le client peut légalement résilier son abonnement, et ce, même en cas d’engagement.

Sans aucuns frais supplémentaires ni pénalité, les abonnés sont libres d’annuler leur adhésion au profit d’une offre plus économique. Le changement unilatéral du contrat initial permet ce droit que beaucoup ignorent.

Sous quel délai peut-on résilier son forfait après une telle augmentation ?

Cependant, pour pouvoir résilier un abonnement après une hausse des prix pratiquée par un opérateur, il convient de respecter certains délais. En effet, ce motif légitime qui dispense du respect de la période d’engagement est uniquement valable lorsque vous entamez les démarches de résiliation au cours des 4 mois qui suivent l’augmentation. Une fois cette période passée, il est impossible d’annuler votre forfait si vous êtes engagé.

Les autres opérateurs vont-ils aussi augmenter leurs prix en février 2024 ?

Bouygues Télécom n’est pas le seul opérateur ayant saisi l’inflation pour augmenter les tarifs de son offre. En effet, si Free s’est engagé à ne pas pratiquer de hausse de prix avant 2027, Orange et SFR devraient suivre de près le groupe et réviser eux aussi leurs offres en se calquant sur les augmentations réalisées par leur prédécesseur.