Suite à l'augmentation du SMIC, les indemnités journalières versées par l'Assurance maladie lors d'un arrêt de travail font également l'objet d'une hausse.

Depuis le 1er mai 2022, suite à l’augmentation du SMIC, le montant des indemnités journalières versées en cas d’arrêt de travail a été, lui aussi, revu à la hausse. Découvrez les nouveaux montants en vigueur.

Inflation et hausse du SMIC

En pleine période d’inflation, le gouvernement a opté une fois encore pour une revalorisation du salaire minimum interprofessionnel de croissance, effective dès le 1er mai. Cette augmentation de 2,65 % influe également sur le montant de nombreuses prestations, dont certaines allocations de la CAF qui sont depuis le 5 mai, elles aussi, revalorisées :

Les versements de l’Assurance maladie sont, quant à eux, également concernés par une hausse et c’est notamment le cas des indemnités journalières.

Nouveau montant maximum pour les indemnités journalières

Lorsque vous êtes en arrêt de travail pour cause de maladie, des indemnités journalières vous sont versées après un délai de carence de 3 jours par la CPAM afin de compenser votre perte de salaire.

Pour déterminer le montant que vous devez percevoir, votre Assurance maladie effectue un calcul qui se base sur la somme de vos 3 derniers mois de salaire brut, divisés par 91,25. Le montant qui résulte de cette opération vous indique donc le taux de vos indemnités quotidiennes.

Quel que soit le montant de vos récents salaires, la CPAM ne vous versera pas plus de 48,69 € brut par jour.

3 jours de carence obligatoires sauf exception

Lorsque vous faites l’objet d’un arrêt de travail, les 3 premiers jours ne sont pas rémunérés par la CPAM, il s’agit des jours de carence obligatoires. Dans certains cas, ceux-ci peuvent-être pris en charge :

  • si vous faites l’objet d’une prolongation d’un arrêt de travail ;
  • d’un accident du travail ;
  • d’une maladie professionnelle ;
  • d’une affectation longue durée.

Des indemnités journalières imposables

Comme toute rentrée d’argent, les indemnités journalières sont soumises à imposition. En effet, 0,5 % de vos indemnités sont prélevés à la source pour contribuer au remboursement de la dette sociale et 6,2 % pour la contribution sociale généralisée. 

Toutefois, si votre arrêt de travail résulte d’une affection de longue durée, vous serez dispensé de prélèvement.

Qui peut prétendre au versement d’indemnités journalières ?

Pour bénéficier d’une prise en charge de vos jours de maladie par la CPAM, vous devez avoir travaillé au moins 150 h à votre poste actuel au cours des 90 derniers jours ou justifier d’une affiliation à la sécurité sociale en ayant perçu au moins 1015 fois le SMIC horaire durant les 6 derniers mois.